Chasse à l’homme en plein cœur des Pâquis

Publié le par Aqua Aqua

Source (copié/collé): http://www.msn.com/fr-ch/actualite/national/chasse-%c3%a0-l%e2%80%99homme-en-plein-c%c5%93ur-des-p%c3%a2quis/ar-BBwY288?li=AA520x&ocid=spartandhp

Chasse à l’homme en plein cœur des Pâquis

Trois prévenus accusent la victime d’une agression peu avant les faits

Trois hommes sont dans le collimateur de la justice. Selon nos informations, ce trio, interpellé à la fin de septembre, est suspecté d’avoir frappé X. à la rue Richemont le 7 mai. La victime a reçu des coups de pied, de chaise et de poubelle, ainsi qu’«un ou plusieurs coups de couteau au ventre».

Particularité: les investigations porteront aussi sur la période précédant ce tabassage au mobile troublant. En effet, les prévenus affirment avoir assisté à une attaque au couteau peu avant: ils déclarent que X. ou un de ses complices venait de poignarder «un Noir» à la rue du Môle. Une attaque qui a provoqué une traque par des badauds et des dealers «contre les deux hommes blancs». Une justice populaire à l’instar d’une ratonnade? Une mission de superhéros pour remettre des hommes à la police? Mais pourquoi des arrestations seulement aujourd’hui? Et quid de l’altercation à la rue du Môle et sa mystérieuse victime? L’enquête ne fait que débuter.

Lors de cette chasse à l’homme au milieu de la nuit, le prétendu comparse de X. se cache dans un établissement public alors que X. est rattrapé par ses assaillants. Un tabassage filmé par la caméra de surveillance du dancing. La police arrive et commence son travail. Hospitalisé durant un mois et demi, X. n’est pas un prévenu mais un plaignant, selon Parquet. Il s’est lui-même rendu en août à la police pour dénoncer les faits. Il explique que vers 3 h, il cheminait sur la rue de Berne avec une connaissance. A la rue du Môle, des dealers, une quinzaine de personnes, auraient poursuivi ce duo. Certains étaient armés de bâtons, dit-il. X. évoque un coup de sang qu’il a eu «il y a un an et demi» aux Pâquis. Agacé par le deal de rue, il a dit à l’époque avoir giflé un trafiquant pour lui faire quitter le quartier. Lui a-t-on rendu la monnaie de sa pièce en mai? Il l’ignore mais précise que la personne giflée n’était pas présente la nuit des faits. Depuis le drame, il explique avoir perdu son travail, être passé quatre fois «sur le billard» et il craint de sortir seul.

Mais à qui appartenait l’arme qui lui a perforé les intestins? A ses agresseurs, dit-il en décrivant un couteau de cuisine mesurant entre 20 et 30 centimètres. En tous les cas, il répète n’avoir agressé personne cette nuit-là.

Un des prévenus, qui admet avoir tenté de le poignarder, est un maçon camerounais, intégré en Suisse comme les autres suspects. Il admet avoir occupé par le passé les services de police mais assure avoir appelé le 117 après les faits de la rue du Môle. Il explique avoir voulu encercler les deux «Blancs» avant la venue de la police. Mais le 21 septembre, le procureur a ouvert contre lui une instruction pour tentative de meurtre. Il conteste et relève avoir vu «deux Blancs» qui empoignaient «un Noir» âgé d’une soixantaine d’années. L’un des «Blancs» faisait des gestes répétés en direction du ventre d’un autre «Noir», ajoute le prévenu. Une femme aurait hurlé dans la rue que l’un des «Blancs» avait un couteau. C’est donc par peur que le Camerounais dit avoir frappé X. à la rue Richemont.

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MM. Pierre Maudet et Barrazzone ont augmenté leurs effectifs. Les patrouilles routières passent régulièrement. Aucun changement. Il y a quelques grandes interventions à titre de propagande pour des incidences mineures.

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