Genève pourra boire et danser toute la nuit

Publié le par Aqua Aqua

Genève pourra boire et danser toute la nuit
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http://ge.ch/grandconseil/sessions/seances-pv/26/

http://ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11282A2.pdf

Genève pourra boire et danser toute la nuit

Loi sur le débit de boissonsLa loi sur les débits de boissons est sur pied. Les dancings pourront fermer à 8 heures. Le point sur les nouveautés.

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Geneve-pourra-boire-et-danser-toute-la-nuit/story/28004299

Les dancings, à Genève, pourront ouvrir jusqu’à 8 heures du matin. Le Grand Conseil l’a décidé jeudi. C’est la principale innovation de la toute fraîche Loi sur la restauration, le débit de boissons, l’hébergement et le divertissement (LRDBHD). Ce texte, long de 71 articles, remplace l’ancienne loi, vieille de 1932 et maintes fois modifiée. Tour d’horizon des principaux changements.

1. Ouverts toute la nuit

Aujourd’hui, les dancings doivent fermer à 5 h du matin. Désormais, ils pourront prolonger la nuit jusqu’à 8 h et cela tous les jours de la semaine. Tout en ouvrant dès 15 h. Cette mesure a pour but d’éviter que tous les clients ne sortent en même temps et fassent du chambard dans la rue. Il n’est pas certain que tous les dancings utilisent cette possibilité, comme nous le confirme Sebastien Courage du Moa. «Nous n’allons pas fermer si tard toutes les nuits. Mais c’est un avantage de ne pas être obligés de sortir tous les clients en même temps.» Président de la société des cafetiers, Laurent Terlinchamp y voit un autre avantage: «Il est possible que cet horaire élargi fasse émerger de nouveaux concepts d’animations. Car aujourd’hui, les boîtes ont à peine quatre heures pour faire leur chiffre d’affaires, ce qui les pousse à rentabiliser au maximum en élevant les prix.»

2. On ferme plus tard

Les cafés-restaurants et les bars gagnent aussi quelques heures. Aujourd’hui, ils peuvent ouvrir de 4 h à 24 h. Et sur demande, jusqu’à 1 h la semaine et 2 h le week-end. Les nouveaux horaires sont: de 6 h à 1 h du dimanche au mercredi, et de 6 h à 2 h du jeudi au samedi. Sur demande, on pourra fermer à 2 h en début de semaine et à 4 h le week-end. Le matin, sur demande, on pourra ouvrir à 4 h. Ces horaires étaient demandés par le milieu de la restauration. Ce qui ne signifie pas qu’ils seront généralisés. «Aujourd’hui, 60% des établissements ne demandent pas à prolonger les horaires et ne le feront sans doute pas avec la nouvelle loi», commente Jacques Béné, député et rapporteur de majorité du projet de loi. Reste à savoir si les bars concentrés sur certaines rues vont vouloir fermer à 4 h. Il n’est pas certain qu’ils obtiennent les dérogations. «En tout cas, la loi permettra beaucoup plus facilement de retirer des dérogations en cas de problème, note Jacques Béné. Si les choses se passent mal, les autorités pourront intervenir.» La loi stipule même qu’un commissaire de police pourra boucler sur-le-champ un établissement en cas de gros problèmes.

3. De l’eau et du vin

Les restaurateurs ne seront pas obligés de servir du vin genevois. Cela avait été demandé par l’organe de promotion des produits agricoles. En vain. Les restaurateurs ne seront pas obligés non plus de servir l’eau gratuitement.

4. Sus aux brebis galeuses

La loi veut mettre de l’ordre dans la profession et traquer les brebis galeuses. Celles qui font faillite sans payer les salaires de leurs employés et qui rouvrent un autre établissement en toute impunité par exemple. Désormais, l’autorisation d’exploiter pourra être refusée si l’exploitant, ou le propriétaire, cumule les faillites, les dettes ou les infractions au droit du travail. «Ces gens ne sont pas nombreux mais nuisent à l’image de la profession et créent une concurrence déloyale», déplore Jacques Béné. Les employés de la restauration ne s’en plaindront pas non plus.

5. L’associatif plus encadré

Le milieu de la culture associative craignait que la loi empêche la gestion collective des établissements. La première mouture ne prévoyait que des personnes physiques comme gérant d’établissement. «Sur ce point, nous avons obtenu gain de cause», se réjouit Albane Schlechten, de l’Union des espaces culturels autogérés. Toutefois, elle déplore que les conditions se soient durcies pour la gestion des buvettes accessoires, liées à des spectacles. «Le cadre est trop rigide pour les bénévoles qui gèrent ces buvettes. Cela pousse à la professionnalisation au détriment de la spontanéité.» Elle déplore aussi la possibilité d’installer des appareils qui coupent le son des concerts si les limites sonores sont dépassées.

6. A quoi ça sert?

Il n’est jamais inutile de rappeler les buts d’une loi. En résumé, celle-ci vise à «assurer la cohabitation des activités de restauration avec les riverains, à développer la vie sociale et culturelle dans le respect de l’ordre public, notamment de la tranquillité.» Elle consiste aussi à offrir «des conditions commerciales loyales, protégeant les consommateurs et les travailleurs». (Article tiré entièrement du site de la TDG. Créé: 20.03.2015, 21h53)

http://www.lematin.ch/suisse/nouvelles-regles-concernant-happy-hours/story/27882647

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